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On veut aider les ivoiriens
20/11/2005 17:38
Ils sont trois jeunes: Mokobé, A.P et Rim. K. Ils ont choisi la musique comme métier. Leur identité musicale: le rap. Leur groupe: le <<groupe113>>. Un trio bien connu dans le milieu musical jeune africain et européen. Ils étaient récemment à Bamako, à l'occasion du méga-concert humanitaire <<coupé-décalé>>
Pourquoi le nom “groupe 113” ? - Tout simplement , parce que c'est le numéro de la rue où nous habitons. 113 rue, Camille grotte, à Vichy- sur- Seine.
• Vous totalisez combien d'albums à votre actif ? - Nous en avons quatre. Le premier, c'était en 1997-1998 (8titres). Il s'intitule : Ni barreaux, ni barrières, ni frontières. Le morceau-phare de cet album : “Truc de fou”, a été conconcté avec Doudou Masta, qui est d'origine malienne. C'est ce morceau qui nous a fait connaître. Après il y a eu les “princes de la ville” (1999), “113 pour la merde” (2002), “113 dans l'urgence” (2003). Nous préparons en ce moment le prochain qui sort en fin d'année.
• Quel sera le thème principal de cet album ? - Nous allons parler de la réalité, de ce qui se passe en France, chez nous. Je suis des Antilles (Gouadeloupe), Mokobé (Mali), Rim. K. (Algérie). On parlera un peu de nos origines, de cultures, des traditions.
• C'est le “rap dur” qui vous a fait connaître à l'époque. Pourquoi un tel rap ? - On essaie de ne pas mentir aux gens. Ils trouvent que nos paroles sont un peu crues, directes. Alors qu'en fait, on écrit juste ce qu'on voit. C'est pour ça que les gens disent que notre rap est dur. Sinon, c'est ce qui se passe dans la vie de tous les jours.
• Mais aujourd'hui, on dirait que votre rap s'est un peu “ramolli“... ? - Quand on commençait, on avait 16 et 18 ans. On écrivait des textes sans faire attention. Aujourd'hui, on a pris de l'âge. Ce n'est plus pareil. On fait plus attention. Parce qu'on ne sait jamais, si l'album peut tomber entre les mains de nos parents. Donc, nous essayons de gérer ça.
• Votre tube “Un Gaou à Oran” avec “Magic-System” est plutôt commercial qu'engagé. Quelle explication ? - On a fait une compilation avec des amis qui nous avait parlé du projet en nous proposant de travailler avec “Magic-System”. Comme tout le monde connaît le parcours de ce groupe , nous avons trouvé que c'était un privilège de travailler avec lui. C'était comme un rêve d'enfant qui se réalise. Puisqu'après, comme on a pu le constater, le morceau a tourné partout dans le monde. Ca nous a fait chaud au cœur. Parce que, c'est la première fois que je viens au Mali. Je vois des gens dans la rue qui me reconnaissent par rapport à la chanson. Ça nous a fait connaître en Afrique.
• Comment vous aviez rencontré le “Groupe Magic-System” ? - Mokobé connaissait déjà A'Salfo, que j'ai rencontré personnellement en studio et on a fait connaissance. Il faut dire que “Magic-System”, ce sont des gens super simples.
• Sont-ils difficiles à travailler ? - Ils sont super cools. Ils créent l'ambiance à tout moment. En studio, lors de l'enregistrement de l'album, l'ambiance était amicale et africaine. Comme si on se connaissait depuis belle lurette.
• De quoi parlez-vous quand vous vous rencontrez ? - On parle de tout. On se donne les nouvelles de nos pays sans oublier la santé de nos familles respectives. Après, on termine sur celles relatives à la musique. Mais avant tout, c'est l'amitié.
• Que vous inspire la crise ivoirienne ? - On voudrait faire un tour en Côte d'Ivoire, mais on n'a pas encore eu l'occasion. J'avoue que ça me fait mal cette situation de crise que vit un beau pays comme la Côte d'Ivoire.
• ... - Mon souhait aurait été de faire un concert de solidarité à Abidjan. On veut soutenir les Ivoiriens. Parce que, qu'on soit des Antilles, du Mali, d'Algérie, de Côte d'Ivoire etc., nous sommes tous des frères. On doit se tenir la main pour avancer ensemble.
• Michel Gohou. Ça vous dit quelque chose ? - C'est un grand homme. Il me fait toujours rire. Je l'ai vu pour la première fois lors du tournage du clip sur “Un Gaou à Oran”. C'était en France. Il était venu spécialement pour le clip. Ça nous a fait énormément plaisir.
• Etes-vous prêts à renouveler cette collaboration avec “Magic-System” ? - Oui ! On est toujours en contact. Avant tout, c'est une question d'amitié, de feeling.
• Que pensez vous de la musique ivoirienne ? - J'aime cette musique. Elle est bien rythmée. Il y a un peu d'humour dans les paroles. Les Ivoiriens ont des manières de parler qui sont super marrantes.
• Avant “Magic-System”, quelles étaient vos impressions sur la musique ivoirienne ? - On s'est toujours intéressés à la musique ivoirienne. En tout cas, elle n'est pas quelque chose de nouveau pour nous pas plus que pour moi particulièrement. Je l'écoute toujours. Ce n'est pas un effet de mode. Absolument pas !
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Une artiste de chez moi
20/11/2005 17:30
Que ferait Pierrette Adams si elle surprenait son cher mari dans les bras d'une autre ? C'est une «question douloureuse» à laquelle Maman Z'allumettes répond sans détours. Et à bien d'autres aussi. De retour à Abidjan ? - Bêh ! j'ai toujours été de retour ! Je n'ai jamais coupé avec Abidjan.
• Tes séjours abidjanais sont plutôt discrets... - Oui, c'est un peu discret parce que, chaque fois, je ne viens pas forcément pour un concert. Je viens surtout pour voir des amis. Cette fois ci, c'est pour Ginette que je suis venue, c'est pour la soutenir parce qu'elle ouvre sa boutique.
• Et là, tu as la visite du petit Mohamed Ben Salah. - Mohamed est grand maintenant (elle sourit). Chaque fois que je viens à Abidjan, je le vois. En fait, depuis qu'il a neuf ans, il me fréquente. Depuis qu'il est venu de France, il n'a plus bougé, il est avec sa famille. Tranquille quoi.
• S'est-il remis de ce qui lui est arrivé ? - Euh !...Comme vous tu le vois, il ne reste plus que les dents à faire. Le médecin a dit qu'il faut attendre qu'il ait 21 ans, quand la mâchoire sera complètement formée. Mais pour le visage, on ne peut plus rien faire.
• Seras-tu toujours à ses côtés pour cette dernière opération ? - On attend hein ! Pourquoi pas, Mohamed n'a que 17 ans. Si Dieu nous prête vie, on sera toujours à ses côtés.
• Est-ce qu'il y a des fois où la célébrité te pèse dessus ? Quelquefois oui. Parfois on a envie d'être comme tout le monde. Mais quand on arrive quelque part, il y a un silence, tout le monde se retourne, les pieds deviennent lourds, on ne peut plus marcher (elle rit). J'ai parfois envie de passer inaperçue. Mais étant artiste, tu n'es plus regardée comme tout le monde. A la moindre sortie, il faut remettre un rouge à lèvres, il faut être bien... Moi j'ai envie de porter mon jean, mon T-shirt pour aller acheter le pain sans machiner.
• Il t'arrive d'être vraiment désespérée ? - Oui, quand j'ai perdu ma mère par exemple, le fait de savoir que je n'allais plus jamais la revoir. J'ai quelques chagrins de temps en temps, mais quand je fais le tour, je me dis que je n'ai pas à me plaindre. Parce qu'il y a pire que ça. Il y a des gens qui se lèvent le matin et qui ne savent pas quoi donner à manger à leurs enfants. Ce serait une insulte de ma part de dire que je suis désespérée.
• Comment te trouves-tu physiquement ? - Ca va, je n'ai pas à me plaindre. J'ai la chance de ne pas être grosse, même si là j'ai pris un peu de poids et tout le monde dit que ça me va (elle rit). J'aime des tenues près du corps et j'ai le corps qui va avec. Je mange tout ce que je veux, je n'ai pas besoin de régime... Mais je pense que le plus important, c'est d'être bien dans sa peau, qu'on soit grosse ou mince.
• Pierrette Adams et les tatouages? - J'ai trois tatouages, je peux te les montrer (elle montre un tatouage sur sa poitrine), j'ai celui là qui est une fleur, un autre sur le ventre qui représente un bébé et un dernier dans le dos, des cœurs où j'ai mis Marco et Grégory, les deux prénoms de mes enfants.
• Une image de bébé sur ton ventre ? - Le bébé sur mon ventre, c'est à cause du bébé que j'ai perdu il y a quelques temps.
• Y a t-il une femme au monde que tu admires ? - J'admire Hillary Clinton. La façon dont elle a géré tout ce qui s'est passé avec son mari, ses infidélités et tout ça. Je lui tire mon chapeau, c'était de l'art tout simplement.
• Et si cela t'arrivait ? Si cela m'arrive, je vais essayer d'agir de la même façon qu'elle. Parce que souvent on s'emporte, mais elle, au contraire, elle a soutenu son mari. Peut-être qu'elle réglait ses problèmes avec lui en privé, mais en public, c'est comme si elle disait : «foutez la paix à mon mari».
• On va faire un peu de fiction : tu surprends ton mari dans les bras d'une autre, que fais tu sur le champ ? - (Elle réfléchit pendant quelques secondes) Je fais en sorte qu'il me voit et puis je m'en vais. Je ne dis rien. Quand on va se voir en privé, je lui poserai les questions pour comprendre.
• Tu ne le quittes pas pour ça? (Elle rit) Non, tous les hommes sont pareils, donc si tu laisses ton homme pour ce motif là pour aller avec un autre, tu vivras les mêmes choses, sinon pires.
• Il y a des femmes en Afrique qui sont d'accord avec la polygamie, quel est ton avis ? C'est de l'hypocrisie. Franchement, moi je ne pense pas qu'il y a une femme qui peut dire qu'elle est d'accord que son mari ait une maîtresse ou une seconde épouse...Elles l'acceptent parce que c'est la culture, mais elles doivent le vivre très mal. Il y a toujours des problèmes parce qu'on ne peut pas aimer deux personnes à la fois. Ou alors on n'aime pas la personne et puis on est là pour une raison bien précise et on s'en fout du reste.
• Pour ou contre l'avortement ? - Au risque de choquer les gens, moi je ne suis pas contre l'avortement. Dans la mesure où on est dans une société où il y a beaucoup de choses qui se passent. Il y a des filles qui se font violer, d'autres qui tombent enceinte par ignorance. On ne fait pas un bébé avec quelqu'un qu'on n'aime pas, quelqu'un qu'on a croisé un soir et ça s'est terminé au lit parce qu'on a bu un verre de trop. Que voulez vous qu'une jeune fille fasse de cet enfant, il sera malheureux. Déjà que vous les hommes vous êtes très méfiants quand une fille a deux trois enfants de père différents...
• ... - Mais je veux préciser que l'avortement à quinze jours c'est acceptable pour moi. Mais à quatre ou six mois, je suis contre.
• Tu t'es déjà faite avorter par le passé ? - Jamais, parce que moi je connaissais la pilule avant d'être mariée. Donc il n y a jamais eu de problème à ce niveau-là (elle rit).
• Pour ou contre l'usage du préservatif dans le couple ? - Moi en tant que femme mariée, je ne peux pas dire à mon mari : «mets un préservatif». C'est un manque de confiance.C'est vrai que le mari peut ramener le Sida à la maison. Mais c'est à lui de prendre ses responsabilités. S'il veut tricher, il doit prendre ses précautions dehors. Maintenant quand on est copain copine, c'est le préservatif à cent pour cent.
• Tu aurais pu te marier à un pauvre ? - (Elle hésite un peu) Ça dépend... Il faut être honnête, moi j'a bataillé pour arriver à faire quelque chose dans ma vie. Je ne vois pas pourquoi je viendrais m'encombrer de quelqu'un, du petit fainéant qui ne veut rien foutre. Et qui veut vivre aux dépends de sa femme. Dans le couple, on doit s'apporter quelque chose mutuellement, sinon.
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Cet article sera réservé aux sons qui font vibrer, décaller la planète. Au fur et à mesure que je renforcerai le répertoire, nous aurons des archives et plus tard, nous pourrons nous souvenir de ces b
19/11/2005 16:01
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son p'ti Lény qu'elle a adopté le 9 Février 2004 s'est éteint le 2 septembre 2005. J'ai des larmes aux yeux
19/11/2005 15:52
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Vacs à nutellaville
19/11/2005 15:43
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